Jeux Casual chez Orange
Pour les mobiles comme pour les PC, le portail jeux d’Orange se veut imbattable
Le 20-jun-2007
Le
« casual gamer », ou joueur occasionnel en bon français, est
actuellement la cible privilégiée non seulement de fabricants de
consoles (Nintendo avec la Wii et la DS Lite) et d’éditeurs de jeux
vidéo, mais aussi d’opérateurs comme France Telecom,
autrement dit Orange. L’ex-opérateur historique a décidé de promouvoir
un peu plus la cohérence de son portail de jeux à destination de ces
fameux « casual gamers », qu’ils soient adeptes du jeu sur PC ou sur
mobile, ou sur les deux à la fois. Ce, sans tourner résolument le dos
pour autant aux « core gamers ». Mais en le tournant en revanche aux
utilisateurs de MAC dont les agences de France Telecom font pourtant actuellement grossir le nombre via une offre d’abonnement spécifique.
Qui est dans la cible ?
Pour mener à bien son projet, Orange s’appuie sur une étude menée par
la Sofres il y a un an auprès de la population des visiteurs du portail
Orange. Une étude qui montre des glissements sociétaux intéressants
dans la population « gameuse ». Ainsi, la moyenne d’âge des joueurs,
toutes plateformes confondues (hors consoles) a « mûri ». Elle se situe
désormais à 36 ans ! Autre constat saisissant : les femmes sont de plus
en plus joueuses, notamment sur plateformes mobiles et particulièrement
quand il s’agit de « casual gaming » : 76% des joueurs sont des
joueuses. En revanche, les hommes continuent de former le gros des
troupes des téléchargeurs de jeux vidéo : 76%. Symétrie parfaite…
En termes d’usages, 56% des joueurs, interrogés par la Sofres, disent
jouer quotidiennement sur le portail. Un chiffre assorti d’une moyenne
étonnante : ils jouent en moyenne 1h50 par jour ! En l’absence du
chiffre de l’écart-type, il serait toutefois hâtif de tirer une
conclusion de ce chiffre qui doit recéler quelques disparités
importantes. Ce qui peut être dit au contraire c’est que 98% des
joueurs accédant désormais au portail d’Orange bénéficie d’une
connexion à haut débit ou très haut débit. Et 56% des joueurs déclarent
avoir déjà téléchargé au moins un jeu au cours des 6 derniers mois.
Sans surprise, dans l’univers des « casual gamers », ce sont les jeux
d’arcade qui remportent le plus de succès : 79% des utilisateurs les
préfèrent. Suivent les jeux de cartes (47%), le Mahjong (45%) et les
jeux de lettres (39%). Derniers petits indices : 12% des sondés avouent
qu’ils jouent au bureau (mais combien y jouent aussi sans l’avouer…) et
la fréquence d’utilisation du portail Jeux d’Orange est en constante
progression : 70 % des visiteurs journaliers jouent plus d’une heure
par jour !
Les mobiles, première plateforme
Orange a d’abord historiquement été un opérateur mobile. C’est donc
avec une vraie cohérence, à l’heure où le jeu sur mobile est en plein
boom (50% de croissance en 2007, voir notre précédent article dans la
rubrique « Marché »), de se positionner clairement sur ce marché
juteux. Comment ? Avec une rubrique du portail Orange baptisée « Jouez
et Gagnez » qui inscrit au programme des réjouissances une grande
moisson de casse-têtes, jeux de stratégie, d’action, de cartes, de
lettres ou de sport, En tout plus d’une cinquantaine de jeux d’adresse
et de dextérité, dont certains sont multi-joueurs. Les joueurs
s’affrontent sans intervention du hasard pour remporter de l’argent net
d’impôts... Ou pour en perdre un peu.
La rubrique « Jeux pour mobiles » permet de télécharger de nombreux
jeux dont la réputation n’est plus à faire : Bomberman, Fifa
(football), Tetris, A prendre ou à laisser (le « jeu des boîtes »
d’Arthur, qui ne demande pas un niveau Bac +8 pour être adopté),
Monopoly, etc. Pour ce, il suffit de sélectionner le modèle de son
mobile (avec plus de 500 mobiles déclarés bons pour le service), de
choisir le jeu puis d’appuyer sur le bouton “commander” !
Et combien ça coute ? Le téléchargement de jeux dans la rubrique “jeux
pour mobile” est tarifé 4,99 € par jeu. Les jeux d’adresse de la
rubrique “jouez et gagnez” sont eux payants mais via son compte que
l’on peut créditer de 10, 20 ou 30 € (chaque titre réclame plus ou
moins de crédit).
Le PC, pas en reste
Evidemment, les PCistes forment encore le gros des troupes des joueurs,
en additionnant les « casual » (qui alternent jeu en mobilité et jeu
sur micro) et les « core » adeptes du jeu « à grand spectacle » (images
3D, son au top, etc.). On en dira pas autant des MACeux, un peu oubliés
dans cette offre d’Orange mais qui peuvent bien entendu accéder aux
jeux PC via leur émulateur Windows préféré (Bootcamp ou Parallels).
L’offre sur micro est en tous cas fort diversifiée, puisqu’on retrouve
aussi bien des jeux en ligne, des jeux multi-joueurs et des jeux
d’adresse. Et à toute heure de la journée on est à peu près sûr de
rencontrer plusieurs milliers de joueurs connectés simultanément. Plus
particulièrement centré sur les joueurs “casual”, le portail propose
d’abord plus de 300 jeux à télécharger ou directement jouables en ligne
: belote, tarot, mahjong, tetris, puzzle ou encore casse-briques. Du
grand classique (un million de titres téléchargé chaque mois). Mais les
adeptes du jeu vidéo « grand spectacle » ont également de quoi faire
avec plus de 200 jeux prestigieux en accès illimité via les options de
téléchargement : “jeux vidéo” et “jeux vidéo premium”. Cette offre est
réalisée avec le partenariat « familial » de Metaboli… Des exemples
dans l’offre du moment ? Company of Heroes, L’Entraîneur 2007,
Warhammer 40 000 – Draw of War - Dark Crusade, Tomb Raider Legend ou
encore Toca Race Driver 3.
S’agissant des tarifs, les jeux « casual » fonctionnent différemment
des jeux vidéo. A savoir qu’une fois téléchargés, ils restent jouables
gratuitement pendant une heure. Ensuite ils peuvent être acquis pour
19,95 €, certains jeux étant toutefois jouables gratuitement et
immédiatement en ligne (“jouez maintenant”), dans une version allégée.
Dans la rubrique “jeux vidéo” maintenant on nous garantit qu’il n’y a
plus de risque de lassitude : des formules à volonté permettent en
effet de passer d’un jeu à l’autre et de butiner au fil du temps et de
son humeur… L’option jeux vidéo revient à 9,90 €/mois, l’option jeux
vidéo premium offre plus de jeux (215 titres) pour un tarif de 19,90
€/mois. Orange garantit que le « catalogue
est très régulièrement mis à jour, et suit de très près les nouveautés
! Les jeux vidéo qui viennent de paraître sont d’abord ajoutés à
l’option jeux vidéo premium. Au bout de quelques mois, ils sont
intégrés à l’option jeux vidéo. ». N’oublions pas enfin que les
jeux en ligne mono et multi-joueurs des rubriques “jouez maintenant” et
“multi-joueurs” sont gratuits. Ceux-ci permettent de créer et de
personnaliser son avatar pour chater (et plus si affinités) avant
éventuellement de jouer pour le plaisir sur des jeux très populaires,
du Poker aux jeux de billard, en passant par les Echecs ou l’othello,
les jeux de fléchettes, voire quelques jeux d’action ou de société… Les
jeux en ligne mono-joueurs quant à eux permettent d’essayer
gratuitement les titres les plus célèbres des jeux ‘casual’ comme par
exemple Zuma, Bejeweled ou Jewel Quest avant de les télécharger. Ceci
tout en bénéficiant de leur avatar et d’un classement général.
Les vertus attribués à son portail par Orange
Loin d’être seul dans ce secteur du portail dédié aux gamers de tous
poils, Orange plaide bien évidemment pour sa solution en mettant en
avant quelques points forts. Premier d’entre eux : ce qu’Orange appelle
le « Try Before You Buy » (TBYB). Etiemble doit se retourner dans sa
tombe… Ce mode propose aux internautes d’essayer gratuitement pendant
une heure, sans aucune inscription préalable, les jeux casual à
télécharger disponibles sur la chaîne jeux, puis (éventuellement) de
les acheter. La question est : combien de français vont au bout de la
démarche et finissent par acheter un jeu pour peu qu’ils l’aient jugé
prenant et incontournable ? D’autant que certains jeux sont
disponibles, pas forcément sous le même nom, en freeware (ou
abandonware) sur le Web ?
Autre argument-force utilisé par Orange : la largeur et la richesse du
catalogue de jeux proposés, et sa constante évolution. D’ores et déjà
près d’un millier de jeux sont disponibles immédiatement (une dizaine
de types différents) et plus d’une dizaine de nouveautés déboulent
chaque mois dans le catalogue.
La possibilité de commencer à jouer pendant le téléchargement
(disponible uniquement dans la section “jeux vidéo”) fait également
partie des points forts du portail, tout comme la simplification
recherchée de la vie des joueurs via un système de reconnaissance
automatique des utilisateurs. Nul besoin désormais de remplir de
formulaires d’inscription fastidieux. Quant au paiement sur facture des
abonnés Orange (à l’acte ou à l’abonnement), il s’opère de façon
sécurisée en deux clics, sans recours à la saisie des informations
d’une carte bancaire…
En conclusion
Que faut-il retenir au final de toute cette démonstration de force d’Orange ? Que le jeu est un de ses objectifs majeurs pour asseoir la notoriété et la fréquentation massive de son portail. Que des efforts ont été entrepris aussi bien vis-à-vis des « casual gamers » (les plus dragués du moment) que des joueurs « classiques ». Que simplicité, adaptation aux profils des joueurs et richesse de l’offre font partie des éléments majeurs qui plaident en faveur du jeu via Orange, qu’il s’agisse de jeux sur mobiles ou sur PC.